Je lis sur le blogue de Jeanne Smits (http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2010/08/philippines-colonialisme-et-exemple.html) cette déclaration assez ahurissante de Clara Rita Padilla, directeur exécutif de « EnGendeRights », une des officines pro-mort qui sévit aux Philippines: « L’Espagne a libéralisé ses lois pour permettre l’avortement selon des conditions très larges, et pourtant nous sommes obligés de nous coltiner avec nos vieilles lois coloniales. D’autres pays où le catholicisme prédomine qui autorisent l’avortement sont la Belgique, la France, l’Italie, la Pologne et la Hongrie. »
Ce qui manifeste a contrario une idée que j’ai depuis longtemps: nous catholiques avons une responsabilité aggravée. Et “l’exemple” de l’Espagne, de la France ou de l’Italie, nations anciennement catholiques, pour “justifier” l’avortement aux Philippines, devrait être pris comme une gifle par tous les Espagnols, Français ou Italiens bien nés!
Tant que les conciliaristes décérébrés sinon apostats continueront à célébrer Dignitatis humanae, les catholiques ne pourront pas s’opposer efficacement au génocide des enfants dans le ventre des mères : par les armes, par la force, coercitivement.
Dans ce “rayon”-là, le pompon revient à l’épisode suivant, qui a été peu relevé: aux funérailles du roi Baudouin à Bruxelles, la France était représentée par François Mitterrand… et… je vous le donne en mille… par Mme Simone Veil. Sans commentaire.