Poursuivant ma relecture de messages pontificaux, je retrouve ces réflexions prononcées un peu avant Noël:
“Jésus fait sien ce nom divin [“Je suis”]. Dans l’Évangile de Jean, cette expression apparaît plusieurs fois sur ses lèvres (cf. Jn 8, 24.28.58 ; 13, 19). Avec celle-ci, Jésus montre efficacement que l’éternité, en sa personne, ne précède pas seulement le temps mais entre dans le temps.
Tout en vivant dans la condition humaine, Jésus a conscience de son être éternel qui donne une valeur supérieure à toute son activité. Il a lui-même souligné cette valeur éternelle : « Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront pas » (Mc 13, 31 ; par.). Ses paroles, tout comme ses actes, ont une valeur unique, définitive, et continueront à interpeller l’humanité jusqu’à la fin des temps.”
Si l’été vous laisse, comme à moi, quelques moments de réflexion et de méditation, ces quelques phrases sur les rapports entre temps et éternité devraient utilement nourrir ces moments!…
Merci pour cet excellent rappel des paroles de BENOÎT XVI. Déjà, le 26 août 1987, JEAN-PAUL II avait insisté sur l’importance de ces quatre “Je suis” de l’évangile johannique en référence à la révélation du Nom YHWH à MOÏSE au Buisson ardent. JÉSUS est bien celui auquel revient le Nom divin. Il est le Fils de Dieu incarné dans le temps et l’espace.