Le 19 juillet, la Commission européenne a reçu 24 dignitaires religieux (de toutes religions et de tous pays). Chacun avait 2 minutes pour exposer son point de vue sur le thème de l’année: la lutte contre la pauvreté.
Ces rencontres annuelles sont prévues par le “mini-traité”. Mais j’avoue que cela me laisse un peu mal à l’aise.
Bien sûr, il est très bon que les dirigeants politiques écoutent ce qu’ont à dire les dirigeants religieux, mais exposer son point de vue sur la pauvreté en deux minutes me semble un exercice un peu périlleux. Par ailleurs, la “représentativité” des différentes personnes n’est pas vraiment équivalente: une personne parlait au nom des sikhs, tandis que l’archevêque de Budapest parlait au nom de tous les épiscopats européens. Je ne suis pas un adepte de la religion du nombre, mais il me semble qu’il y a un léger “décalage”! Autre problème: celui de la représentativité de ceux qui parlent au nom de religions non hiérarchisées (le problème est bien connu pour l’islam). Accessoirement, je trouve assez ahurissant d’apprendre que la lutte contre la pauvreté a été traité cette année… après le changement climatique. Le sens des priorités de l’Union européenne me laisse un peu rêveur.
Bref, tout cela fait craindre que ces rencontres ne soient un peu folkloriques!
Source: La Croix
Je suis heureux de vous voir publier les intentions de prière du Saint Père, et d’ainsi faire écho à son souci récurrent des personnes immigrées et déplacées, partout dans le monde et en particulier dans nos pays européens.
Tout-à-fait d’accord avec les remarques sur la représentativité des religions à cette rencontre.
Ce n’est certes pas le nombre qui compte…
Il est, bien sûr, quelque peu “réconfortant” de voir l’Europe s’inquiéter de l’avis des religions, elle qui a refusé de voir le catholicisme dans ses racines.
Dans notre atmosphère généralisée de combat contre la foi chrétienne, recentrons donc un peu notre attention à cequi est central pour nous : l’amour de Dieu pour tous les hommes…