L’agence de presse Zenit vient de publier un très intéressant entretien avec Mgr Carrasco, nouveau président de l’Académie pontificale pour la Vie. J’y lis
notamment ce passage sur la récente loi espagnole à propos de l’avortement:
“Cette nouvelle loi est catastrophique. J’espère qu’elle n’aura pas trop de
répercussions et qu’elle ne servira pas de modèle pour d’autres pays. C’est la première fois que l’avortement est reconnu comme un droit qui consiste, en substance, à tuer une autre personne.
C’est inconcevable.”
Et, plus généralement, voici comment il présente ses prochains axes de
travail:
“Un champ immense s’offre à nous. Nous n’avons pas les forces suffisantes pour faire face à tous les défis à la fois, mais à certains oui. Nous
travaillons sur des thèmes très spécifiques. Pour le mois de septembre, nous envisageons de travailler activement sur deux thèmes avec des équipes formées par des spécialistes : l’un est le
syndrome post-avortement ou post-abortif (SPA). La mission n’est pas tant de démontrer que ce syndrome existe, que de voir exactement ce qu’il est et en quoi il consiste.
Le second thème est la question des banques de sang de cordon ombilical, parce que c’est quelque chose qui se
développe à l’heure actuelle et nous arrivons à un moment où, sur ce point, nous pouvons avancer et discerner à quel type de problèmes nous sommes confrontés, si la gestion doit être publique ou
privée. La gestion privée est parfois dictée par le profit ; la gestion publique prend davantage en compte les besoins des personnes. Ceci doit être toujours un service pour l’être humain, ce
doit être la valeur fondamentale.”