Un lecteur, que je remercie vivement, m’envoie ce
message:
J’ai sursauté en lisant cette énormité sous la plume (le clavier?) de Valentino
Ganimara: “Godfried Danneels pouvait-il rêver une meilleure transmission de son héritage que ce scénario, où ses deux premières « créatures » (1982 et 1984) accèdent en moins d’un
mois à des sièges propres ?” Oui, l’abbé Vancottem a bien été fait évêque en 1982 mais l’abbé Josef De Kesel l’est devenu en 2002, pas en
1984!
Je plaide coupable, ce lecteur a mille fois raison de signaler ce lapsus calami.
En l’occurrence, la deuxième “créature” épiscopale du cardinal Danneels à laquelle je pensais était Mgr Vangeheluwe, qui a démissionné récemment de son siège brugeois (et qui avait bien été
sacré en 1984). A cette 2e créature a succédé le Dauphin, Josef De Kesel. C’est à cela que faisait allusion la phrase suivante: “La succession à Bruges est même un cadeau en or
pour lui : à son fidèle compagnon de route Vangheluwe succède son dauphin De Kesel, le tout dans son diocèse d’origine”. Toutes mes excuses pour ce fulgurant raccourci.
Je profite de l’occasion pour vous livrer une information recueilie récemment: dans telle paroisse du diocèse de Bruges, on espérait respirer plus librement après le départ de Mgr Vangheluwe,
originellement prévu en 2011 (75 ans). Plusieurs responsables de la paroisse, y compris le président du conseil paroissial, étaient en train de mettre en place une certaine retraditionalisation
(grégorien, rectification des cours de catéchisme, adorations du Saint-Sacrement, etc.). Ils envisageaient même de demander l’application dans leur paroisse du motu proprio Summorum
Pontificum. A présent, avec l’arrivée de Mgr De Kesel, l’atmosphère est lourde, le découragement est palpable. Inutile de dire combien ces responsables paroissiaux, jusqu’ici très
admirateurs de Mgr Léonard, ont changé d’opinion au sujet du nouveau primat.