Le RP Lombardi, directeur de la salle de presse du saint-siège, a ainsi commenté la libération des prisonniers
    politiques cubains, dont nous parlions récemment:
  
    « Le rôle crucial joué dans le processus de dialogue cubain par le cardinal Jaime Ortega y Alamino et par Mgr Dionisio Garcia, président de l’épiscopat, est
    à attribuer au fait évident que l’Église catholique est profondément enracinée dans le peuple et qu’elle est une interprète crédible de son esprit et de ses attentes.
    [L’Église] n’est pas une réalité étrangère, ne fuit pas
    en période de difficulté. Elle porte souffrances et espoirs avec dignité et patience, sans servilité, et sans chercher non plus à faire monter les tensions ni à exciter les esprits. Au contraire,
    en essayant continuellement d’ouvrir des voies à la compréhension et au dialogue. […] Pour sa part, le Saint-Siège accompagne et soutient l’Église locale par sa solidarité spirituelle et son autorité internationale. »
  
    J’ajouterais volontiers que ce succès diplomatique de l’Eglise catholique en
    général et du saint-siège en particulier vient à point nommé relativiser les scandaleuses attaques que certains avocaillons en mal de reconnaissance médiatique (et financière!) ont lancées contre
    la même Eglise et le même saint-siège, voulant les rendre responsables des abus sexuels de quelques prédateurs…
  
    Ne comprennent-ils donc pas que la souveraineté de l’Etat du Vatican ne sert
    qu’à la liberté de l’Eglise et donc à son action efficace au service de Dieu et des hommes opprimés? Peut-être ces avocats nantis devraient-ils demander à ceux qui ont croupi des années dans les
    geôles castristes ce qu’ils pensent de ce rôle du saint-siège…
  
Source: Zenit
    
  
    
  
    
  
 
			 
				 
					
