Lorsqu’au moment de
“l’affaire de Recife”, Mgr Sobrinho a expliqué que l’excommunication était une peine médicinale, personne n’a compris. Aujourd’hui, le blog Americatho nous signale une déclaration de
Mgr Thomas Olmsted, évêque de Phoenix:
“Manquer d’appeler le mal par son nom conduit inévitablement à plus d’actes mauvais dans le futur. […] Demeurer silencieux sur des actions scandaleuses n’est pas faire preuve de charité, car la charité est fausse si elle n’est
pas liée à la foi. En outre, nous avons appris dès les toutes premières pages de la Bible, dans l’histoire de Caïn et d’Abel, que nous “sommes le gardien de notre frère”. La correction
fraternelle n’est pas un acte de supériorité supposée. C’est un acte d’amour fraternel qui désire que notre frère constate et admette son erreur, qu’il se repente et trouve une nouvelle vue dans
l’abondante miséricorde de Dieu. C’est aussi un acte d’amour pour tous ceux qui seraient autrement pervertis par un comportement scandaleux auquel nous ne nous serions pas publiquement affrontés
[…]. Il est bien connu que certaines personnes exercent une plus grande influence que
d’autre dans la société. […] Plus grande est leur influence, plus grande leur capacité à inspirer ce qui est juste et bon, mais aussi plus grande leur capacité à scandaliser.”
C’est pourquoi c’est un acte de charité épiscopale de rappeler que les politiciens qui soutiennent l’avortement
et la culture de mort sont des pécheurs publics. Charité pour ces pécheurs en leur indiquant leur péché et la voie de la conversion; charité pour les mères qui n’auront plus à lutter seules pour
garder leur bébé; et charité pour ces victimes innocentes du plus grand massacre de tous les temps.
Je n’ignore pas que les gros médias ne comprendront pas davantage Mgr Olmsted que Mgr Sobrinho. Cela n’empêche
pas que cet évêque a mille fois raison… et que nous souhaitons vivement que des évêques dans nos pays de la vieille Europe trouvent eux aussi la force de cette charité épiscopale.