Après mon article d’hier, un lecteur me fait remarquer, à juste titre, que Juan Carlos Ier, roi d’Espagne, est
manifestement davantage héritier de la dynastie libérale (au sens de maçonnique, soyons clairs!) d’Isabelle II que de la dynastie carliste (du nom de Don Carlos, qui aurait dû régner sous le nom
de Charles V, selon la loi salique alors en vigueur en Espagne, et qui en fut empêché précisément par cette Isabelle II, soutenue par une coalition assez peu ragoutante de francs-maçons,
d’anarchistes et de financiers).
Certes, mais s’il a été rétabli sur le trône en 1975, c’était précisément pour réconcilier l’Espagne avec son
histoire. Il est clair que ce personnage foule ouvertement aux pieds le mandat qu’il a reçu. Ce qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes de légitimité!