Lu sur le Salon
beige ce message de Benoît XVI aux participants à la 45e réunion commune de la Banque de Développement du Conseil de l’Europe :
“L’économie et la finance n’existent pas pour
elles-mêmes, elles ne sont qu’un outil, un moyen. Leur fin est uniquement la personne humaine et sa réalisation plénière dans la dignité. C’est là le seul capital
qu’il convient de sauver. Et dans ce capital, se trouve la dimension spirituelle de la
personne humaine.Le Christianisme a permis à l’Europe de comprendre ce qu’est la liberté, la
responsabilité et l’éthique qui imprègnent ses lois et ses structures sociétaires.
Marginaliser le Christianisme – également par l’exclusion des symboles qui le manifestent – contribuerait à amputer notre continent de la source fondamentale qui le nourrit inlassablement et
qui contribue à sa vraie identité. Effectivement, le Christianisme est à la source des «valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples
européens».”Evidemment, c’est un discours que les banquiers (et les politiques) n’entendent pas souvent!