L’Institut des Oeuvres Religieuses (IOR), la “banque du Vatican”, se trouve à nouveau dans le collimateur de la
justice italienne (après le grand scandale financier causé par la faillite du Banco Ambrosiano en 1981), selon le quotidien de gauche “La Republica”.
Comme je l’avais signalé en septembre dernier, l’IOR est depuis peu dirigépar Ettore Gotti Tedeschi (de la banque espagnole
Santander), en remplacement d’Angelo Caloia.
Il faut naturellement prendre l’information avec des pincettes (ne serait-ce que parce que “La Republica” n’est
pas exactement un quotidien favorable au saint-siège en général et à Benoît XVI en particulier…).
D’ailleurs, on a peine à imaginer qu’après la magistrale claque reçue au début des années 1980 par Mgr
Marcinkus et les apprentis banquiers du Vatican et après les scandales politico-financiers de l’ère Sodano dont nous avons longuement parlé ici (voir la série d’articles sur les réseaux du
cardinal Sodano), l’IOR se soit remis à ces petites magouilles sordides.
En tout cas, selon “La Republica”, une dizaine de banques italiennes auraient utilisé l’IOR pour favoriser
l’évasion fiscale d’une partie de leurs avoirs (et pas des petites sommes: il paraît que sur l’un des comptes visés, 180 millions d’euros auraient transité en 2 ans!…).
Affaire à suivre…
Source: AFP – La
Croix