Un lecteur m’envoie cette précision concernant mon article du 19 mai sur le président portugais signataire d’un
texte légalisant le “mariage” homosexuel. J’en profite pour vous dire que vos réactions à tous, amis lecteurs, sont toujours les bienvenues et qu’elles complètent ou nuancent souvent utilement
les informations que nous obtenons de notre côté. Je ne crois pas trahir de secret d’Etat en vous disant qu’une part non négligeable des informations exclusives que nous donnons ici nous viennent
d’ailleurs de lecteurs bien placé à Rome ou ailleurs.
“En ce qui concerne le président Cavaco Silva, j’aurais voulu préciser ceci: il ne s’est pas contenté de dire
qu’il était défavorable à cette loi, il a essayé pendant plusieurs mois de la bloquer de différentes façons; non seulement au parlement mais aussi devant le tribunal constitutionnel. Ce n’est
qu’en dernière instance qu’il s’est senti obligé de la signer. Il avait fait de même avec la loi sur le divorce. Dans les deux cas, sa signature est évidemment une signature de trop, je vous le
concède mille fois. Mais c’est autre chose que d’exprimer simplement son désaccord avec la loi: le président a réellement agi… jusqu’à un certain point. Jusqu’à la dernière limite permise par
son légalisme. Par souci d’exactitude et de justice, la dépêche que vous avez publiée aurait gagné à préciser cela.”