Lu sur le blog de La Croix à Rome:
“On rencontre souvent deux types de catholiques : les uns militant contre l’avortement et ne disant mot de la
peine de mort. Et les autres militant contre la peine de mort, et ne disant mot de l’avortement. Dans son intervention, aujourd’hui à Rome, Mgr Mario Toso, secrétaire du Conseil pontifical
Justice et Paix, a déployé la doctrine sociale de l’Eglise, opposée à la peine de mort, avec autant de détermination qu’il l’aurait fait contre l’IVG.”
Le journaliste renvoie ainsi dos les “deux types de catholiques”, muets sur l’avortemlent et muets sur la peine
de mort.
Le problème, c’est que le dossier de l’avortement et celui de la peine de mort ne peuvent absolument pas se
mettre sur le même plan. Il est incohérent, pour un catholique, de s’opposer à la peine de mort (qui, en principe, sanctionne une coupable) sans s’opposer à l’avortement (qui, par définition,
sanctionne un innocent). La démarche inverse, en revanche, n’a rien d’incohérent (on peut considérer que la société doit se défendre et défendre les plus faibles contre les assassins, sans pour
autant considérer que la société ait la moindre raison de se “défendre” des enfants à naître!).
C’est un sophisme grossier qui consiste à mettre sur le même plan la peine de mort pour les innocents et pour
les coupables.