Via le Salon beige, je découvre cette déclaration du député Christian
Vanneste:
“L’atelier sémantique gay a inventé la prise de judo conceptuelle la plus efficace : la pédophilie est un
crime. L’homosexualité une vertu. Première victime, l’Église catholique coupable deux fois pour avoir pratiqué la première et condamné la seconde. Victime au carré : le cardinal Bertone pour
avoir dit tout haut qu’il y avait des rapports entre l’une et l’autre : complice et maladroit, dit-on. Premier bénéficiaire : un Ministre que l’on fait basculer du crime à la vertu au bénéfice et
en vertu de l’âge des partenaires. Comme la plupart des gens se désintéressent de cette question qui au contraire intéresse beaucoup les médias avides de libertés de mœurs, on peut raconter
n’importe quoi, exonérer ceux qui ont manifestement eu quelques penchants pour les jeux sexuels avec des jeunes, et mettre au pilori celui qui ose le rappeler, comme ce pauvre
Bayrou.
Un peu de sérieux donc : l’éphébophilie, ce que l’on appelait naguère la pédérastie, c’est-à-dire l’attirance
des hommes pour les adolescents pubères mais ambigus de traits, ne commence ni ne s’arrête à 15 ans. C’est à la fois le comportement le plus répandu chez les prêtres réputés pédophiles et un
comportement toléré dans certaines sociétés et à certaines époques. C’est aussi, de loin, celui qui est le plus présent dans l’art et la littérature. Autrement dit le lien et même la confusion
qui règnent entre l’homosexualité et l’éphébophilie est patent. C’est ce qu’a dit justement Bertone.”