Lu sur le site Benoît et moi une analyse du sociologue italien Massimo
Introvigne, rappelant qu’en 1937, après la publication de l’encyclique “Mit brennender Sorge”, Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande du IIIe Reich, avait lancé une offensive de
communication… sur les crimes sexuels des clercs (dont certains étaient peut-être avérés) et sur la prétendue complaisance de la hiérarchie. Goebbels avait alors notamment écrit:
“Il y a des cas d’abus sexuels qui sont révélés tous les jours contre un grand nombre de membres du clergé
catholique.
On ne peut malheureusement plus parler de cas individuels, mais d’une crise morale collective qui n’a peut-être jamais connu dans l’histoire culturelle de l’humanité une dimension si effrayante
et si déconcertante. De nombreux prêtres et religieuses se sont reconnus coupables. Il ne fait aucun doute que les milliers de cas portés à l’attention de la Justice ne représentent qu’une petite
fraction du total authentique, puisque de nombreux délinquants ont été couverts et cachés par la hiérarchie”.
Toute ressemblance avec la rhétorique actuelle ne serait pas nécessairement fortuite…
Comme le dit l’auteur du site:
“Les coïncidences sont tellement troublantes que l’hypothèse d’un non-complot est de plus en plus sujette à
caution!
Evidemment, les outils d’aujourd’hui sont infiniment plus puissants, et les maîtres es manipulations ont bien perfectionné la technique.
Et puis, ils sont devenus nettement plus difficiles à identifier. Leur force réside dans leur anonymat.”
Personnellement, je l’aurais dit à la Audiard: “Un barbu, c’est un barbu; trois barbus, c’est des barbouzes.” Mais
ça veut dire la même chose!…