Un lecteur que je remercie vivement m’a envoyé ce lien vers un article d’une “Gazette du Mezzogiorno”, que j’ignorais jusqu’à ce jour. Mais l’article vaut la peine d’être lu: on y découvre que la cathédrale de Bari a servi de cadre aux festivités du solstice d’été. Je trouve déjà bizarre de danser dans une église, mais si, en plus, c’est pour fêter une fête païenne, cela me semble tout à fait déplacé.
Si la curie diocésaine veut fêter le “jour le plus long”, il y a pourtant une fête liturgique bien connue et bien plus adaptée que les danses païennes dans le choeur: la saint Jean Baptiste, dont on sait qu’elle se situe à 6 mois de la Nativité du Seigneur, non pas seulement parce que les Saintes Ecritures rapportent que sainte Elisabeth était enceinte de 6 mois au moment de l’Annonciation, mais aussi parce Notre-Seigneur est la Lumière qui vient dans les ténèbres (ce que représente admirablement la proximité de Noël et du solstice d’hiver) et que saint Jean-Baptiste dit de Lui: “Il faut qu’Il croisse et que je diminue”, ce que font les jours respectivement après Noël et après la Nativité de saint Jean-Baptiste.
Je comprends sans peine que ce symbolisme cosmologique paraisse bien éloigné à nos contemporains, mais je ne comprends pas qu’on aille cherche un paganisme recomposé pour fêter des périodes de la nature que notre calendrier liturgique intègre parfaitement!
Je ne connais pas les “festivités du solstice d’été” auxquelles il est fait référence ici, mais il est important de rappeler que bien au delà de la seule solennité de la Saint Jean-Baptiste, la Liturgie Catholique Romaine, dans ses 2 formes, célèbrent plusieurs jours liés à la nature et en premier lieu Pâques : comme le dit le psalmiste (dans un psaume des matines de la forme ordinaire mais je ne sais plus lequel), la lune sert de référence aux célébrations liturgique car Pâques est le premier Dimanche après la première lune du printemps.
De cette première lune de printemps découle tout le temps du Carême (et pour certains la septuagésime), le temps Pascal, l’Ascension et la Pentecôte.
Ce qui représente tout de même le sommet de l’année.
Quand au soleil, c’est vers lui que doit se tourner physiquement l’assemblée et si possible le prêtre (au moins symboliquement) car l’astre lumineux symbolise la résurrection du christ.
N’oublions pas les Quatre-temps (bien qu’ayant disparu dans la pratique de la forme ordinaire, ils sont toujours au Missel) qui célèbrent les saisons elles-mêmes.
Danser dans une église j’aimerais bien que vous me trouviez une explication du Magistère, ou biblique ou autre qui proscrit de danser dans la maison du Père.
Je m’explique la danse est un moyen d’expression de la foi à mon sens, le Roi David a publiquement dansé devant l’arche d’alliance et puis si nous sommes en pleine session louange que fait-on on se regarde dans le blanc des yeux??!! Je préfère danser pour Jésus que pour tous ces chanteurs mondains pour la plupart dans le hip-hop Illuminati donc à la solde de Satan.
N’hésitez surtout pas à répondre à ce commentaire sur ma boite mail. Nous devons nous édifier les uns les autres.
Fraternellement.
Mata