Benoît XVI, le pape qui verse des larmes d’amertume, de honte et de tendresse avec les victimes maltaises d’abus
sexuels de membres du clergé sur des mineurs, ne se contente pas de cela. Il agit ! Et il aurait pu davantage agir s’il n’en avait été empêché, sous le précédent pontificat, par de hauts
responsables de la Curie ou de l’entourage immédiat de Jean-Paul II, et par l’ineptie de nombreux évêques diocésains.
Des têtes doivent tomber, et elles tombent !
Mardi dernier, l’archevêque de Miami (Floride), John C. Favalora, qui avait géré comme un pied les cas d’abus sexuels de membres de son clergé diocésain sur des mineurs, a présenté sa démission
au pape. Acceptée le même jour. Et le nouvel archevêque nommé dans la foulée – on imagine sans peine que l’affaire avait été préparée de longue main…
Le surlendemain, jeudi 22 avril, Mgr James Moriarty, évêque du diocèse de Kildare et Leighlin (Irlande), impliqué indirectement dans le Rapport Murphy du gouvernement irlandais sur les abus
sexuels contre des mineurs dans l’archidiocèse de Dublin, a fini par présenter sa démission à Benoît XVI. Immédiatement acceptée. (La grosse presse parle du troisième évêque irlandais à être
“remercié”… En réalité, il s’agit – au moins – du quatrième)
Aujourd’hui, c’est l’évêque de Bruges (Belgique), Mgr Roger Vangheluwe, qui « avait abusé sexuellement d’un jeune [garçon] de [son] entourage proche » lorsqu’il était encore prêtre et au début de
son épiscopat, qui vient de présenter sa démission au pape. Acceptée.
Des évêques indignes, ineptes ou inaptes à la fonction vont suivre… Avec Benoît XVI, c’est la tolérance zéro. Y compris pour les évêques…