Il est rare, pour un Français, de ne pas sursauter à chacune des lectures du bulletin quotidien en français du Bureau de presse du Saint-Siège, le « Vatican Information Service », tant les
approximations de traduction y fourmillent.
Aujourd’hui même, dans la dernière en date des mises au point du P. Federico Lombardi, en réplique à la dernière en date des attaques du New York Times (elles sont quasiment quotidiennes…)
sur les abus sexuels de membres du clergé et les tentatives renouvelées d’y impliquer le Souverain Pontife, on peut lire ce qui suit : « Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le père
Federico Lombardi, interrogé par des journalistes à propos d’un nouvel article du New York Times en date du 26 mars et évoquant la période pendant laquelle le cardinal Ratzinger était archevêque de
Monaco de Bavière, a répondu au démenti publié ce matin dans un communiqué de l’archidiocèse de Monaco… ».
Le traducteur, visiblement un italien, a traduit bêtement de sa langue maternelle Monaco di Baviera en Monaco de Bavière, ce qui pour des Français, déjà peu calés en géographique,
décontenance… Évidemment, il aurait fallu traduire Munich… Traduttore, traditore !