Le rabbin Rivon Krygier, qui devait “prêcher” les conférences de carême à Notre-Dame de Paris dimanche dernier et en a été empêché par de jeunes catholiques priant le chapelet, a déclaré:
“Le concile [Vatican II] a été une vraie révolution : c’est la première fois dans l’histoire qu’une religion accepte de revoir ses fondamentaux pour abandonner tout triomphalisme et reconnaître une
place à l’autre. Ce travail est tellement vital que laisser la place à ceux qui veulent le briser n’est acceptable en aucune façon.”
Si je comprends bien ce qu’il veut dire, nous serions “tenus” d’adopter l’herméneutique de rupture. Eh bien! désolé, Monsieur le rabbin, nous ne voyons pas comment nous pourrions abandonner nos
“fondamentaux” (à commencer par ce fondamental-ci: que Jésus de Nazareth est le Fils de Dieu et qu’il n’est pas d’autre nom par lequel nous puissions être sauvés)… et nous ne voyons pas bien de
quel droit vous exigez que nous options pour telle ou telle interprétation du dernier concile ou de la Tradition. Jusqu’à plus ample informé, c’est aux successeurs des Apôtres que nous nous en
remettons pour cela!
Source: La Croix