Dans l’important message aux participants du congrès théologique sur le sacerdoce dont je parlais hier, le Pape a également déclaré, non sans un
discret humour:
“De même que l’herméneutique de la continuité est importante pour comprendre correctement les textes du Concile Vatican II, il faut une herméneutique que l’on pourrait appeler “de la continuité
sacerdotale” qui, partant de Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, et traversant les deux mille ans d’histoire de la grandeur et de la sainteté, de la culture et de la piété, que le prêtre a écrit
dans le monde, arrive jusqu’à aujourd’hui.”
On sait en effet que le principal problème d’identité sacerdotale vient précisément de la crise de la foi qui a suivi la lecture révolutionnaire de Vatican II, voulant absolument gommer la réalité
sacrificielle de la messe et donc, logiquement, le sacerdoce lui-même. Il est clair donc que, pour répondre à la crise d’identité des prêtres, il faut relire les textes conciliaires et
post-conciliaires dans un esprit de fidélité à la Tradition bimillénaire…
Source: VIS