Un lecteur, observateur vigilant de l’actualité et de l’histoire récente de l’Eglise, m’écrit ceci, en réaction à mon article sur le scandale pseudo liturgique de Blocry. Je le remercie vivement de
ces précisions et ajouts avec lesquels je suis pleinement d’accord:
“Cela ne s’arrête pas à une “célébration oecuménique”. Votre
article aurait pu développer davantage. Qu’est-ce que cette Eglise orthodoxe des Gaules ? De quel patriarcat dépend-elle ? Est-ce un “prêtre” validement ordonné ? ou une vague ecclésiole sui
generis ? Faut-il penser que ce “prêtre” célèbre selon un rit latin gallican ancien comme il semble le dire de façon contournée ?
Sur le site de cette “paroisse”, on lit : “Elle n’est pas encore reconnue par les patriarcats orthodoxes orientaux”. Bizarre. La paroisse n’est pas en “Flandres” mais dépend du diocèse de Bruxelles
et a adressé une éloquente lettre ouverte à Mgr Léonard en janvier 2010 où elle prône une Eglise “qui fonctionne de manière démocratique”, déclare ne faire aucune distinction entre les croyants (!)
etc.
J’ajoute qu’on est en présence d’un jésuite (!) et que l’article précise à 2 reprises au moins que la “liturgie” habituelle du Père curé est improvisée et ne tient plus compte du missel depuis
belle lurette.
Vous ne pointez que la pointe de l’iceberg : les 90% dessous – néo-christianisme libéral – explique les 10% visibles, là est le vrai scandale. La présence de la dite université “catholique” – très
laïcisée et contestataire – de Louvain-la-Neuve (francophone) à proximité est sûrement une explication. Le site de la paroisse de Blocry est lui aussi très éloquent : la lettre ouverte y
figure.
C’est l’image d’une Église belge profondément corrompue et un exemple hélas représentatif du bilan du long épiscopat désastreux du cardinal Danneels, Cardinal que l’équipe d’animation pastorale de
Blocry loue avec chaleur…”