On commence enfin à entendre des voix s’élever contre le raitement uniquement “à charge” des affaires de pédomanie par les médias.
Mgr Giuseppe Versaldi, archevêque d’Alessandrie, vient ainsi de dénoncer, dans une tribune de l’Osservatore Romano, “l”acharnement contre l’Eglise catholique”, qui pourtant est l’une des
institutions à “conduire la bataille la plus claire, en son sein, contre les abus sexuels sur des mineurs”.
Rappelant que le nombre de prêtres réellement impliqués était très faible (spécialement en Europe), il a
écrit: “Cela n’atténue en aucune manière sa condamnation ni la lutte pour l’extirper, puisque le sacerdoce exige que seules des personnes humaines et spirituellement matures y accèdent”,
puisque “même un seul cas d’abus de la part d’un prêtre serait inacceptable. Mais il a ajouté, à juste titre, qu’on “ne [pouvait] pas ne pas relever que l’image négative attribuée à l’Eglise
catholique à cause de ces délits [semblait] exagérée”.
Mgr Versaldi a surtout donné cet utile éclairage sur le mode de gouvernement de Benoît XVI, “pasteur vigilant de son troupeau, en dépit de l’image fausse d’un chercheur seulement consacré à
écrire des livres et qui délèguerait à d’autres le gouvernement de l’Eglise, selon un stéréotype que certains, malheureusement aussi au sein de la hiérarchie catholique, voudraient accréditer”:
“comme pasteur suprême de l’Eglise, le pape maintient aussi dans
ce domaine un style de gouvernement qui vise à la purification de l’Eglise, éliminant la “saleté” qui s’y cache”.
Source: Zenit