Petit résumé à destination des heureuses personnes qui échappent à la pourriture médiatique.
Première étape: l’Eglise, contaminée par le laxisme ambiant, a trop longtemps toléré en son sein des pervers sexuels. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui les crimes pédophiles (bien qu’ils ne
concernent pas toujours, ni même majoritairement, des enfants, et que ce soit une bien curieuse façon “d’aimer” les enfants; je parle pour ma part de crimes pédomaniaques ou éphébomaniaques).
Deuxième étape: on utilise ces crimes pour discréditer l’Eglise tout entière. Un peu comme si on disait: l’Education nationale a toléré un instituteur “pédophile”, elle est donc une institution
“pédophile”.
Troisième étape (en interne): on utilise ces crimes pour dire: si seulement les prêtres pouvaient se marier, ils seraient moins “frustrés” et se défouleraient moins sur les enfants. Curieuse
conception de la sexualité humaine et de la maîtrise de soi…
Dernière étape (pour le moment): l’amalgame le plus odieux dont parle Yves
Daoudal: l’abus sexuel mis sur le même plan que… la gifle!
Le tout sur fond de “mea culpa” (sic!) du frère du Pape, l’abbé Georg Ratzinger, ancien directeur de chorale.
Tous les lecteurs auront fait le lien: le frère du Pape dirigeait une chorale (lieu “pédophile” bien connu!…); il avoue des “sévices” sur les enfants (en l’occurrence, des gifles, mais qui aura
été jusque-là dans la lecture?).
De là à dire que Benoît XVI torture des enfants à son petit-déjeuner, il y a un pas, encore non franchi, mais on y va…