Lu sur le blog de “La Croix” à Rome: “L’Eglise catholique peut toujours affirmer avec constance son aversion pour les crimes pédophiles, expliquer la qualité de ses procédures canoniques pour
l’éradiquer, se repentir devant les victimes. Rien n’y fera : le soupçon pèse lourd et continuera à peser, discréditant durablement l’institution. […] il faut prendre en considération le « schisme
silencieux » qui touche plusieurs Eglises d’Europe occidentale, ce départ silencieux et, disent certains, massif, de nombreux baptisés catholiques, gagnés par un écœurement qu’ils n’ont même plus
envie d’analyser. Car là aussi, les affaires pédophiles pèsent de leur poids nauséabond.”
Certes, mais il se trouve que nous sommes “a posteriori”, et non a priori, et qu’il faut bien maintenant réagir… et qu’il me semble que le saint-siège a désormais bien pris la mesure du désastre
(certains évêques aussi, me dit-on, tel cet évêque irlandais dont je n’ai pas le nom, mais qui aurait déclaré courageusement, lors de la réunion convoquée par Benoît XVI sur ce sordide sujet, que
l’épiscopat irlandais en corps avait failli et qu’il fallait que tous remettent leur épiscopat entre les mains du souverain pontife; si le fait est avéré, cet évêque ne manque en tout cas pas de
panache!).