Dans son discours à la curie romaine, avant Noël, Benoît XVI a projeté un éclairage intéressant sur notre
combat pour la reconnaissance de l’apport culturel du christianisme au continent européen. Ce combat doit être, pour nous, fidèles catholiques, un élément de la nouvelle
évangélisation :
« Lorsque nous parlons d’une nouvelle évangélisation, ces personnes [agnostiques ou athées] sont peut-être
effrayées. Elles ne veulent pas se voir comme faisant l’objet d’une mission, ni renoncer à leur liberté de pensée et de volonté. Mais la question de Dieu reste toutefois présente également pour
elles, même si elles ne peuvent pas croire au caractère concret de son attention pour nous. […] Comme premier pas de l’évangélisation, nous devons veiller à ce que cette quête [de Dieu]
reste vivante ; à ce que l’homme ne mette pas de côté la question de Dieu mais qu’il la considère comme une question essentielle de son existence. Nous devons veiller à ce qu’il accepte
cette question et la nostalgie qui se cache en elle. »