Dans le discours au corps diplomatique, dont j’ai déjà parlé hier, Benoît XVI déclarait
également:
“Malheureusement, dans certains pays, surtout occidentaux, se diffuse dans les milieux politiques et culturels, ainsi que dans les médias, un sentiment de peu de considération et parfois
d’hostilité, pour ne pas dire de mépris, envers la religion, en particulier la religion chrétienne. Il est clair que si le relativisme est considéré comme un élément constitutif essentiel de la
démocratie, on risque de ne concevoir la laïcité qu’en termes d’exclusion ou, plus exactement, de refus de l’importance sociale du fait religieux. Une telle approche, cependant, crée confrontation
et division, blesse la paix, perturbe l’écologie humaine et, en rejetant par principe les attitudes différentes de la sienne, devient une voie sans issue. Il est donc urgent de définir une laïcité
positive, ouverte, qui, fondée sur une juste autonomie de l’ordre temporel et de l’ordre spirituel, favorise une saine collaboration et un esprit de responsabilité partagée. Je forme des voux afin
que, dans la construction de son avenir, l’Europe sache toujours puiser aux sources de sa propre identité chrétienne. Comme je l’ai dit, durant mon voyage apostolique en République tchèque, au mois
de septembre dernier, celle-ci a un rôle irremplaçable pour la formation de la conscience de chaque génération et la promotion d’un consensus éthique de base qui est utile à toute personne qui
appelle ce continent “ma maison” !”
Nous en sommes loin, spécialement en France!
Source: VIS