Le Pape a reçu le 19 novembre des représentants des quelque 1300 universités catholiques réparties dans le monde
entier, à l’occasion du 60e anniversaire de la reconnaissance par le saint-siège de la Fédération internationale des universités catholiques.
Le Pape, qui est resté un universitaire dans l’âme, a notamment déclaré, citant plusieurs passages de son encyclique “Caritas in veritate”:
“Célébrer un anniversaire signifie rendre grâce à Dieu qui a guidé nos pas, mais c’est également puiser à sa propre histoire un élan supplémentaire pour renouveler la volonté de servir l’Eglise. En
ce sens, votre devise est un programme également pour l’avenir de la Fédération : “Sciat ut serviat”, savoir pour servir. Dans une culture qui manifeste un “manque de sagesse, de réflexion, de
pensée capable de réaliser une synthèse directrice”, les universités catholiques, fidèles à leur identité qui fait de l’inspiration chrétienne une qualité particulière, sont appelées à promouvoir
une “nouvelle synthèse humaniste”, un savoir qui soit “sagesse capable de guider l’homme à la lumière des principes premiers et de ses fins dernières”, un savoir illuminé par la foi.”
Je n’avais pas remarqué lors de mes lectures de l’encyclique cette très belle expression: “guider l’homme à la lumière des principes premiers et de ses fins dernières”. Excellente définition de la
sagesse chrétienne que le saint-père repropose au lecteur trop distrait que j’étais…