Le Corriere della Serra annonçait dimanche que 84 % des Italiens étaient hostiles au retrait des crucifix
des salles de classe pour se mettre en conformité avec les oukases de la Cour européenne des “droits de l’homme”…
Naturellement, l’enracinement de l’Italie, et plus généralement de l’Europe, dans le christianisme n’est pas affaire de démocratie – n’y eût-il eu aucun Italien pour s’opposer à cette décision
ubuesque, celle-ci n’en eût pas moins été illégitime –, mais on avouera que, si la CEDH passe outre, elle montrera que le vieux slogan de Brecht (changeons le peuple!) reste d’actualité…