Au cours du synode sur l’Afrique, Mgr Alferd Martins, évêque d’Abeokuta au Nigéria, a dénoncé le prosélytisme
agressif des mouvements évangélistes.
“Il pourrait sembler que ces groupes visent à abattre l’Église catholique, tant au niveau de son influence qu’à celui du nombre de ses fidèles. Cette attitude se perçoit à travers la façon dont
certains d’entre eux parlent de l’Église catholique comme d’une Église morte. Leur espoir est qu’en gagnant les esprits et les cœurs des jeunes, ils pourraient être en mesure de les attirer et,
avec le temps, de les couper de la vie de l’Église, tout comme ils espèrent que les jeunes quittent en masse l’Église.”
Cette inquiétude est légitime, mais il serait peut-être bon aussi que nous, catholiques, sachions faire un peu notre “autocritique”: c’est en grande partie parce que les liturgies de
l’après-concile n’étaient pas suffisamment nourrissantes pour la vie spirituelle des fidèles et parce que la doctrine était pour le moins “flottante”, que les mouvements évangélistes ont marqué
tant de points ces dernières décennies.