Au cours d’une audience générale le 5 août, le Pape a comparé la situation du temps du saint curé d’Ars et celle que
nous connaissons aujourd’hui.
Il a rappelé que la France de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe, “vivait une sorte de “dictature du rationalisme” tournée vers la suppression de la présence même des prêtres et de
l’Eglise dans la société”. Aujourd’hui, “on constate en de nombreux milieux une sorte de “dictature du relativisme””.
Et de conclure: “Le rationalisme ne se montra pas à la hauteur de la tâche assignée, car il ne tint pas compte des limites humaines et prétendit élever la seule raison comme juge de toute chose au
rang de déesse; et le relativisme contemporain provoque la nécrose de la raison parce que, dans les faits,; il en arrive à affirmer que l’être humain ne peut rien connaître avec certitude au-delà
du domaine scientifique positif.”
En espérant que les catholiques français résistent aussi bien au relativisme qu’ils ont résisté à la Révolution…