Benoît XVI a reçu le 2 octobre à Castel Gandolfo le nouvel ambassadeur des Etats-Unis Miguel Diaz venu
présenter ses lettres de créance. Ce dernier est catholique, et même docteur en théologie, mais fort progressiste en théologie comme en politique (voir ce qu’en dit l’excellent blog de notre
confrère Daniel Hamiche ici).
Reprenant une thématique bien connue des lecteurs de notre blog, celle du lien entre liberté et vérité, le Pape a notamment déclaré:
“Le maintien de la liberté est indissolublement lié au respect pour la vérité, à la recherche d’une prospérité humaine authentique. La crise de nos démocraties modernes demande un engagement
renouvelé pour un dialogue raisonnable, dans le discernement de politiques justes et sages, respectueuses de la dignité et de la nature humaine.”
Propos tout particulièrement importants en cette période où l’épiscopat américain ferraille dur avec l’administration Obama pour éviter que la réforme du système de santé ne serve au financement de
la culture de mort et à la fin de la clause de conscience pour les médecins et hôpitaux catholiques refusant de pratiquer l’avortement.
Et, pour que les choses soient bien claires, Benoît XVI a enfoncé le clou:
“Je pense surtout à la nécessité d’un discernement clair sur les questions qui touchent la protection de la dignité humaine et le respect inaliénable du droit à la vie, du moment de la conception à
la mort naturelle, et la protection du droit à l’objection de conscience de la part des médecins et, de fait, de tous les citoyens.”
Il n’est pas certain que le mandant de l’ambassadeur Diaz ait beaucoup apprécié!…