Le cardinal Tumi, archevêque de Douala (Cameroun), a récemment prêché lors de la retraite internationale prévue par
le programme de l’année sacerdotale.
Sa prédication a porté sur les liens entre l’Eglise visible et l’Eglise invisible au cours de ce sommet de l’action ecclésiale qu’est la célébration du Saint-Sacrifice:
“Le monde visible et le monde invisible dans lequel nous sommes immergés sont mystérieusement associés à la célébration de cette eucharistie. Là où l’eucharistie est célébrée, le ciel est présent,
et là où le ciel est présent, les anges sont là parce que le Christ est là.”
En notre monde occidental désabusé où plus aucune vérité dogmatique ne tient devant l’hyper-critique, il est rafraîchissant de lire un archevêque d’une jeune Eglise nous rappeler ces choses!
Et le cardinal d’ajouter, rappelant la fameuse réponse du cardinal Consalvi, secrétaire d’Etat de Pie VII, chargé de négocier le concordat avec Bonaparte: “Si [l’Eglise] était une institution
humaine, elle aurait disparue à cause des péchés de tous de l’intérieur, mais elle est de fondation divine, chers fidèles du Christ.”
Là non plus, le rappel n’est pas inutile!