Benoît XVI vient d’achever un voyage très réussi en République tchèque.
Parmi buien d’autres discours, le Pape a répondu aux journalistes dans l’avion. Aoprès avoir dénoncé la dictature communiste qui a opprimé la Tchéquie pendant des décennies, il a attiré
l’attention sur les dangers que recèle une liberté recouvrée, qui n’aurait pas pour guide la vérité:
“Je pense, a-t-il déclaré, que ces concepts, ces idées mûries à l’époque de la dictature ne doivent pas être perdues ; nous devons à présent précisément y revenir ! Et dans la liberté parfois
un peu vide et sans valeurs, il faut reconnaître à nouveau que liberté et valeur, liberté et bien, liberté et vérité vont de pair, sinon, on détruit également la liberté.”
On reconnaît là un thème cher au souverain pontife, le lien entre vérité et liberté.
Dans le même ordre d’idées, Benoît XVUI a également cité le grand dissident Vaclav Havel: “La dictature est fondée sur le mensonge et si le mensonge était dépassé, si personne ne mentait plus, et
si la vérité venait à la lumière, il y aurait également la liberté.”