Le cardinal Renato Martino, président du conseil pontifical Justice et Paix, a apporté un renfort inattendu au
président Barack Hussein Obama.
Ce dernier rencontre toutes sortes d’opposition à son plan de (soviétisation de la) santé, parmi lesquelles celles des évêques américains, fort peu désireux que la clause de conscience permettant
aux médecins et aux hôpitaux catholiques de ne pas pratiquer l’avortement soit abolie (comme s’y est engagé Obama devant le Planning familial au cours de la campagne présidentielle) et fort peu
désireux que l’argent fédéral, déjà généreusement gaspillé, soit utilisé au financement de l’avortement. On les comprend!
Le blog americatho (voir ici) révèle que le cardinal Martino a pris fait et
cause pour le plan de santé d’Obama et a déclaré:
“La santé des citoyens relève des autorités, du gouvernement central. J’ai donc passé 16 ans aux États-Unis [il fut l’observateur permanent du Saint Siège à l’ONU de 1986 à 2002] et je me suis
toujours demandé pourquoi une grande partie du peuple américain était privée [d’accès aux soins], n’avait aucune couverture santé. Et je n’ai jamais pu m’expliquer cela… Et vous savez que partout
dans le monde on trouve que c’est une préoccupation principale des gouvernements, mais il y a aussi des possibilités [offertes] par le secteur privé, mais pour ceux qui n’ont rien […], c’est au
gouvernement central à y pourvoir. C’est pourquoi je ne peux qu’applaudir cette initiative [d’Obama].”
Il ne me paraît pas évident que la santé soit une prérogative régalienne et il me semble surtout évident que le cardinal a raté une belle occasion de se taire!