Ce n’est un secret pour personne: la formation sacerdotale laisse fortement à désirer dans les pays d’ancienne
chrétienté, comme la France.
A tel point qu’en récitant l’antique prière: “Mon Dieu donnez-nous des prêtres; donnez-nous des saints prêtres; donnez-nous beaucoup de saints prêtres”, on ne peut se défendre de la compléter
ainsi: “Donnez-nous beaucoup de prêtres saints et bien formés…”
Or, il commence à se dire à Rome que l’année sacerdotale, ouverte en commémoration du saint curé d’Ars (dont nous fêtons le 150e anniversaire de la mort), pourrait être l’occasion de la publication
d’un document sur le sujet. Mgr Bruguès, secrétaire de la congrégation pourn l’éducation catholique, a même annoncé un “texte court, incisif et très clair”.
Souhaitons que cette annonce se réalise au plus vite . Et souhaitons surtout que le document qui verrait ainsi le jour soit un peu mieux suivi d’effet que les documents romains en cette matière
depuis 30 ans! On sait par exemple que la ratio studiorum, théoriquement en vigueur depuis une trentaine d’années, qui impose un cursus de philosophie avant de permettre aux séminaristes de se
lancer dans les études théologiques, n’est pratiquement appliquée dans aucun séminaire français…