Les œuvres de la Légion se sont développées avec une rapidité foudroyante.
On avance des évaluations aussi faramineuses qu’invérifiables (6000 millions de dollars). Jamais aucune organisation ecclésiastique n’avait pu, en aussi peu de temps, édifier autant de séminaires
(18 au Mexique), de centres aussi prestigieux (gratte-ciel de New York), d’établissements aussi coûteux (deux universités à Rome), œuvres sociales à foison, édification « clés en main »
d’un diocèse modèle, etc.
La générosité du P. Maciel pour tous ceux qui pouvaient l’aider, le soutenir, ou qu’il pouvait soutenir
quand ils allaient dans le même sens que lui, a été inépuisable.
Même l’Opus Dei, très distante vis-à-vis de prêtre mexicain a obtenu des miettes, en la personne Mgr Carlos Nannei, ami du fameux homme d’affaires Caselli, dont je reparlerai.
Tout le monde a en mémoire à Rome la célébration inouïe que le supérieur des Légionnaires a ordonnancée, le
19 mars 1998, lors de la consécration épiscopale de Stanislas Dziwisz, secrétaire de Jean-Paul II, qui agissait et décidait au nom du pape dans les dernières années de ce pontife.
Et il y a eu l’extraordinaire fête organisée et financée par le RP Marcial Maciel lors des 25 ans d’épiscopat du cardinal Sodano, Secrétaire d’État.
Car le religieux a arrosé largement, en même temps que conseillé financièrement beaucoup de ces prélats – officiellement ni pro-américains, ni surtout pro-sionistes, mais… – qui ont fait leur
carrière diplomatique sur le champ de bataille avec la théologie de la libération, c’est-à-dire en Amérique latine, tels Laghi, Sandri, et inévitablement Angelo Sodano…