Nos confrères de La Croix, trop souvent anti-romains, ont très joliment commenté la nuit de Noël de
Benoît XVI (ici). Je ne résiste pas au plaisir de terminer l’année sur une note apaisée : « On le disait
fatigué. Les médias s’inquiétaient du nouvel horaire de la messe de la nuit de Noël, avancée cette année de minuit à 22 heures. Force est de constater qu’a contrario Benoît XVI a donné,
à cette occasion, un exemple éclatant de sa forme non seulement physique, mais spirituelle. Jeté à terre par une déséquilibrée, sous les yeux de dizaines de millions de téléspectateurs du monde
entier, il se relève immédiatement. Et, comme dopé par ces circonstances qui auraient pu être tragiques, il va de l’avant et poursuit son chemin vers l’autel de la basilique Saint-Pierre. Là,
cardinaux et diplomates, présents au premier rang et ne soupçonnant rien de l’incident, l’ont vu gravir fermement les degrés de l’autel pontifical. Puis, surtout, lire sans faillir une homélie
très personnelle. Le théologien a su y utiliser des mots simples pour appeler les baptisés à sortir de leurs rêves, rester éveillés à l’Essentiel, avec humilité. Ne pas se laisser écraser par les
urgences du quotidien, pour consacrer du temps à Dieu et au prochain. »
Une nouvelle occasion de prier pour le Pape… et de prier pour que nous soyons des catholiques “réveillés” !