Lu sur veille-education (ici), via le Salon beige (là)cette déclaration du ministre italien de l’Agriculture Luca Zaia, contre l’idée loufoque d’une enseignante de transformer Noël en “fête des lumières” (ce qui est évidemment plus
“politiquement correct”):
“Il s’agit d’un harakiri culturel, perpétré par une soi-disant éducatrice sur le dos de nos enfants. Il faudrait plutôt apporter un soutien aux enfants qui sont victimes de cette cabriole
bien-pensante. Il est absurde de décider d’effacer les festivités de Noël au nom d’un principe d’inclusion aux relents d’hypocrisie politiquement correcte. Il existe des gens, aimant apparemment
peu l’histoire et les traditions qui définissent notre identité, qui veulent en éliminer les symboles les plus forts, et même faire disparaître leurs noms en leur substituant des expressions
édulcorées, fausses, comme « la Fête des lumières ». Nous, nous nous rebellons contre cet instinct d’autodestruction. Noël doit être fêté et doit être appelé Noël. C’est un moment important de
l’héritage chrétien dans lequel notre culture est enracinée. Après la proposition de décrocher les crucifix des salles de classe, voilà maintenant l’idée d’éliminer Noël. On cherche peut-être à
annuler sa propre identité et sa sensibilité pour ne pas heurter celles des autres ? Ce sont justement ces initiatives bien-pensantes et hypocrites, filles d’une culture politique décadente, qui
ghettoïsent les différentes réalités culturelles présentes aujourd’hui dans notre pays. Les musulmans n’imagineraient certainement pas renoncer à leurs célébrations et à leurs rites par peur de
nous gêner. Il faut fêter Noël, avec ses symboles, et enseigner à nos enfants ce qu’ils signifient. Les fêtes postiches avec des noms neutres, signe d’amalgames, laissons-les aux autres.”