Ce n’est pas tout d’être contre l’euthanasie. Encore faut-il se donner les moyens de proposer des solutions
alternatives. Benoît XVI vient de montrer que l’Eglise ne se contentait pas, comme dirait la “grosse presse”, d’un discours moralisateur: il s’est rendu le 13 décembre (jour de la sainte Lucie…
et donc jour idéal pour aller visiter ceux qui se préparent à entrer dans la Lumière) dans une unité de soins palliatifs, à la Maison de Charité du Sacré Coeur, à Rome.
Le saint-père a, entre autres, dit ces paroles aux malades et à ceux qui les accompagnent:
“L’Eglise, depuis des siècles, s’est toujours montrée une mère aimante pour ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme.”
“Votre maladie est une épreuve bien douloureuse et singulière, mais face au mystère de Dieu qui a pris notre chair mortelle, elle prend tout son sens et devient un don et une occasion de
sanctification. Lorsque la souffrance et l’inconfort se font plus grands, pensez que le Christ est avec vous sur la croix car il veut dire, à travers vous, une parole d’amour à tous ceux qui ont
abandonné la bonne route et qui, enfermés dans leur égoïsme vide, vivent dans le péché et dans l’éloignement de Dieu. En fait, vos conditions de santé témoignent que la vraie vie n’est pas ici mais
auprès de Dieu.”