On a trop dit, dans les décennies qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, que le communisme était mauvais parce
que matérialiste. En réalité, ce n’est pas seulement le matérialisme qui est mauvais dans le communisme, mais tout (les objectifs et les moyens). D’où le mot de Pie XI sur le communisme
intrinsèquement pervers.
Cet anticommunisme fondamental de l’Eglise catholique a été récemment rappelé par Benoît XVI, qui recevait le 4 décembre le président allemand Köhler:
“Dans la dictature communiste aucune action ne pouvait être considérée comme mauvaise et immorale. Tout ce qui était utile aux objectifs du parti était bon, tout inhumain que cela pouvait
être.”
Que certains évêques et théologiens aient pu être tentés par une telle monstruosité, cela reste un mystère d’iniquité…