Le cardinal Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a déclaré récemment
(voir ici) à propos du dialogue
islamo-chrétien qu’il comportait trois défis:
“Le défi de l’identité : savoir et accepter ce que nous sommes nous-mêmes ; le défi de l’altérité : nos différences sont sources d’enrichissement, il existe un droit à la différence ; le défi de la
sincérité : les croyants ne peuvent pas renoncer à proposer leur foi, mais ils doivent le faire dans les limites du respect et de la dignité de chaque être humain.”
On peut sans doute élargir ces remarques à tout le dialogue interreligieux.
Je suis perplexe sur le deuxième défi; je ne vois pas bien en quoi consiste ce droit à la différence. Mais sur les deux autres défis, il me semble évident qu’ils sont cruciaux pour un dialogue
sérieux.