L’Église s’efforce de mettre en œuvre tous les moyens possible pour faire venir à résipiscence les politiciens catholiques qui défendent ou promeuvent l’avortement, mais si ces derniers s’obstinent dans leur position, alors elle n’a plus d’autre choix que de les expulser de son sein.
C’est ce que vient de déclarer l’évêque pro-vie de Fargo (Dakota du Nord), Mgr Samuel Aquila dans un entretien qu’il a accordé à The Catholic World Report et publié le 8 août.
Le journaliste Jim Graves lui pose la question suivante : « Quelle devrait être la réponse de l’Église aux politiciens catholiques qui défendent la légalisation de l’avortement ? ». Réponse de l’évêque :
- « Leurs évêques particuliers peuvent utiliser la méthode de correction qui nous est donnée par la Sainte Écriture, en particulier dans l’Évangile de Matthieu [18, 15-18]. Notre Seigneur nous enseigne de parler à la personne, puis, si elle ne change pas, de faire venir deux ou trois personnes avec nous. Si elle persiste à ne pas vouloir changer, l’Église devra lui parler, ce qui se fait par l’évêque. [L’évêque] exerce l’autorité du Christ. Le Christ nous enseigne alors que si cette personne persiste à ne pas vouloir changer, il faut la traiter comme le changeur ou le païen : la chasser. Nous faisons cela par amour pour la personne et cherchons sa conversion. Il faut qu’elle comprenne que le salut éternel de son âme est en jeu en raison des positions qu’elle prend. Les catholiques sont appelés à défendre la vie et tout particulièrement celle des enfants à naître. L’enseignement de l’Église est clair. Si nous ne contestons pas des responsables publics qui rejettent cet enseignement, nous les laissons dans leur péché et nous introduisons la confusion chez les fidèles ».
Qu’attend-on ? Bis repetita placent.
c’est du mauvais humour de ma part : on devrait ouvrir des ‘maisons de re-education’ pour les religieux qui se sont eloignes de l’Enseignement de l’Eglise
Vous auriez beaucoup de travail, Mr klenik.
Mrs. Klenik (et pas Mr. Klenik…)
Pleinement d’accord avec cet évêque: c’est là la vraie charité, qui n’a rien à voir avec le consensus sirupeux dans l’air du temps, un poison violent (du venin dans la mélasse) présenté sous les apparences de la compassion et autres déguisements pour nous abuser.
je réclame pour ma part des “camps de concentration intellectuelle et spirituelle”(c’était naguère les “retraites” où se donnaient des “exercices”)…où “l’enseignement de Jésus” (mais dans tous les domaines , pas uniquement en ce qui concerne le seul point qui semble ne pas faire problème dans la cacophonie ecclésiale) soit proposé intégralement…
il est vrai que cela implique que soit achevée l'”herméneutique de continuité” et réglés quelques autres petits problèmes annexes qui font beaucoup bavasser dans la microsphère catholico-cathodique…
Pendant ce temps, les chiens muets que nous sommes sont réduits au mutisme, faute de cohérence défendable…
Et les “pauvres” privés d’Evangile et de communauté attendent…
Je crains de devoir aussi attendre…l’éternité.
Supplions le Maître des semailles qu’il fasse que les miettes multiples dont nous nous nourrissons encore , qui tombent très bas ( là où je suis) de la table du Festin Sublime soient bien du même Pain et de la même Parole
Pas gagné…
En dehors de ça, les aboyeurs qui ne donnent de la voix que sur un type de malfrat, ne sont que des commissaires politiques…
Le Règne du Christ Roi n’est pas cantonné au ventre sacré des mamans…
Oui, mais il y commence.
Cela dit sans vouloir vous froisser. Car vous paraissez déçu. Mais l’enseignement de l’Eglise romaine, et son Catéchisme, sont parfaitement cohérents. On va en avoir une nouvelle illustration aux J.M.J. de Madrid. Il s’agit avant tout de rendre l’espérance à l’homme. Marie du haut du ciel veille sur nous. C’est d’ailleurs sa fête.