C’est une des ces histoires drôles, rayon “ecclésiastique”, qui me font toujours franchement rigoler et penser, parfois, que… Dieu est humour. Elle me vient d’un lecteur (canadien) d’americatho – merci Charles ! – qui la tient d’un de ses amis prêtre américain. La voici.
La Mère supérieure d’un couvent américain, d’origine irlandaise, a 98 ans. Elle est alitée et en train de mourir. Les religieuses sont toutes réunies autour d’elle pour prier et pour l’entourer d’attentions dans ses derniers moments. On lui apporte un peu de lait chaud, mais la Mère supérieure refuse même d’y goûter. Une des religieuses rapporte le verre de lait à la cuisine et se souvient subitement qu’à Noël dernier, un pieux donateur de leur couvent, connaissant l’origine de la Mère Supérieure, a offert une belle bouteille de whiskey irlandais à la communauté. La religieuse retrouve le flacon, l’ouvre et en verse plus qu’ une généreuse rasade dans le lait en train de tiédir puis retourne autour de la mourante. Elle pose le bord du verre sur ses lèvres et tâche de les lui humecter. La Mère Supérieure en boit quelques goutes, puis une lampée, puis une autre, puis encore une autre, et finit par siffler tout le contenu du verre jusqu’à la dernière goutte.
« Très chère Mère, demandent les religieuses affligées à leur Supérieure, voudriez-vous bien nous donner un dernier conseil avant de nous quitter ? ». La Supérieure se redresse sur son lit comme ressuscitée, son visage est illuminé par une joie qu’on dirait toute céleste, et elle leur répond : « Ne vendez jamais cette vache » !
Ex-cel-lent ! Je l’archive tout de suite.
Ça me rappelle cet accrochage automobile entre un Jésuite et un Récollet. Le Jésuite percute ce dernier par inattention, sort aussitôt de son véhicule et trouve le pauvre homme tout tremblant. Il lui dit:
– Mon frère, je suis doublement désolé; de vous avoir percuté et de vous voir si ému. J’aperçois un café de l’autre côté de la rue. Venez donc prendre quelque chose pour vous remettre de vos émotions.
Aussitôt dit, aussitôt fait, les deux religieux prennent place autour d’une table et le Jésuite commande un cordial à l’intention du Récollet. Comme le pauvre homme est encore ému, il lui commande un deuxième, un troisième, un quatrième puis un cinquième verre.
Comme le Récollet recouvre ses esprits, il demande au Jésuite:
– Et vous-même, mon frère, vous ne prenez rien ?
Le Jésuite prend une mine pensive.
– Jamais… Jamais avant l’alcootest.
Vraiment excellent. Merci beaucoup.
Un chef d’oeuvre d’humour, de l’eutrapélie en somme.
Merci Daniel pour cette histoire vraiment craquante !
Comme vous, ces histoires drôles, me font vraiment marrer !!
ça fait du bien de temps en temps……
Bonjour à tous. j’ai toujours pensé que Dieu est humour également.
Voici deux petites contributions :
Apparition :
Le conseiller du Président de la République l’invite à poser un acte significatif pour se rallier les catholiques :
« Allez à Lourdes le 15 août prochain.
-Impossible, vu les contraintes de mon agenda.
-C’est nécessaire, je vous assure, les sondages le montrent.
-Bon d’accord, mais je n’y ferai qu’une apparition.
Bagages :
Un évêque, de retour de voyage par le train, arrive en gare chargé d’une énorme valise qu’il a bien du mal à soulever. Descendant sur le quai encombré de ce volumineux bagage, il tombe nez à nez avec un porteur qui le reconnaît aussitôt et lui dit : « Ne bougez pas, Monseigneur, je vais chercher le diable ! »