Qui se souciera du sort de la Rwandaise privée de nourriture et d’hydratation en vue de la faire mourir, parce que les soins pour la maintenir en vie ) la suite d’une attaque qui l’avait laissée dans en « état végétatif permanent », comme on dit ?, demandai-je ici. Eh bien, plusieurs personnes et organisations, notamment l’Alliance Defense Fund, organisme de défense juridique chrétienne pour les libertés fondamentales qui a pris à sa charge la défense de Rachel Nyirahabiyambere, 58 ans, condamnée à la mort lente dans un pays riche parce qu’elle est pauvre, après avoir échappé au génocide et aux dangers des camps de réfugiés dans son Afrique natale. Et l’ADF, intervenant à la demande de la famille de cette grand-mère, a obtenu gain de cause.
Ne voulant plus supporter les frais du maintien en vie de la grand-mère rwandaise, qui n’avait droit à aucune assurance santé dans le système américain bien qu’elle eût occupé un emploi salarié, l’hôpital – catholique… – de Georgetown University avait décidé de passer outre aux demandes de ses enfants pour la mettre sous la tutelle d’un avocat désigné par l’hôpital. Mme Andrea Sloan avait décidé qu’il fallait ne plus la nourrir, ni l’hydrater, pour que les ressources de santé disponibles puissent bénéficier plutôt à d’autres qui pourraient en tirer profit.
Mme Nyirahabiyambere a été débranchée le 19 février dernier. 21 jours plus tard, elle était toujours en vie. Et c’est à ce moment-là que Casey Maddox, avocat de l’ADF, a obtenu une injonction provisoire retirant à Andrea Sloan le droit de contrôler l’administration de nourriture et de liquides à la patiente ainsi que la destination de ses restes mortels, dans l’éventualité de son décès. Le rétablissement de l’alimentation et de l’hydratation a été ordonné également tant qu’une décision judiciaire n’aura pas décidé le contraire.
Source : Lifesite.
Casey Maddox s’est dite heureuse de cette injonction qui empêche de faire délibérément mourir de faim une personne innocente, survivante qui plus est d’un terrible génocide.