« Celle qui avance en tâtonnant », c’est le sens de tekakwitha en langue iroquoise. Atteinte de la
petite vérole à quatre ans elle devint quasiment aveugle, nonobstant les stigmates qu’elle porta toute sa vie sur son visage, cette fille d’une algonquine catholique et d’un agnier qui ne l’était pas, née vers 1656 à Ossemenon (aujourd’hui dans l’État de New York), catéchisée par des jésuites français, baptisée en 1676 par le Père Jacques de Lambertville, S.J., fut déclarée vénérable par Pie XII en 1943 puis béatifiée par Jean-Paul II en 1980. Pieuse vierge indienne, née au Ciel en 1680, et qui impressionna tant les missionnaires français, cette première Amérindienne a avoir été béatifiée est aujourd’hui un trésor commun que se partagent les États-Unis et le Canada.
La bienheureuse Catherine (Kateri dans la prononciation iroquoise) est-elle à l’origine d’un miracle qui pourrait en faire une sainte de l’Église catholique ? Des faits nouveaux troublants pourraient le laisser espérer.
L’histoire remonte à cinq ans et a pour cadre l’État de Washington situé à l’extrême nord-ouest des États-Unis.
Le 18 février 2006, lors d’une compétition sportive scolaire à Ferndale, le jeune Jake Finkbonner, âgé de 6 ans, s’ouvre la lèvre en tombant sur le cercle d’acier d’un panier de basket-ball. Blessure apparemment anodine. Hélas ! la blessure de ce jeune garçon est contaminée par une bactérie – un streptocoque – qui provoque ce qu’en terme technique on nomme fasciite nécrosante, une pathologie rare, grave et épouvantable où les chairs et les muscles du visage sont littéralement dévorés, et qui peut entraîner la mort. Les médecins du Children’s Hospital de Seattle (Washington), un établissement catholique, sont incapables d’en venir à bout, malgré tous leurs soins pendant des années. Le pronostic est plus que réservé : les médecins estiment que Jake ne survivra pas.
Catholique, le jeune Jake reçoit les derniers sacrements. Le prêtre qui les lui administre, le P. Tim Sauer suggère aux parents de prier pour l’intercession de Kateri Tekakwitha dont toutes les marques de petite vérole disparurent miraculeusement le jour de sa mort : Jake est lui-même en partie d’origine améridienne. Un jour, une amie des Finkbonner, membre de la Society of Blessed Kateri, leur rendit visite et leur confia une relique de la bienheureuse que les parents de Jake s’empressèrent de placer sur l’oreiller du lit d’hôpital de leur infortuné fils. Ce même jour, toute l’école de Jake pria pour sa guérison. Ce même jour, cette horrible maladie cessa d’un coup…
Pour Jake, qui vient de subir sa vingt-neuvième intervention chirurgicale, purement réparatrice celle-là, c’est un « miracle ». Les promoteurs de la cause en canonisation de Kateri ont transmis les faits à la Congrégation pour la cause des saints.
Jake tient un blogue : c’est ici.
Encore un miracle de la colonisation si décriée de nos jours. En effet, grâce aux missionnaires Français qui sont allés évangéliser ces peuples lointains, ils ont baptisés, entre autre, une jeune fille qui sans ces missionnaires serait restée dans l’ignorance . Elle est devenue une “presque” sainte qui a été priée par ce jeune garçon qui sans son intercession serait peut-être mort. Merci à tous nos missionnaires et grâce soit rendue à la colonisation !
Merci pour ce beau témoignage ! Je ne connaissais pas Kateri Tekakwitha, je prie pour que le Seigneur en fasse vite une sainte…..
Merveilleux témoignage qui ne me surprend pas, Kateri est une grande sainte capable de miracles incroyables pour nous établir dans la joie. Elle continue d’accompagner son cher peuple amérindien.
Merveilleux témoignage qui ne me surprend pas, Kateri est une grande sainte capable de miracles incroyables pour nous établir dans la joie.