Acceptée par le Saint-Père le 11 mars dernier, après un imbroglio de communication, la démission pour « raison de santé » de l’évêque de Pensacola-Tallahassee (Floride), Mgr John H. Ricard, sans qu’un nouvel évêque ait été nommé, a rendu le diocèse sede vacante. Or, contrairement à ce que j’avais imaginé, ce n’est pas le chancelier du diocèse qui a été nommé administrateur apostolique en attendant la nomination d’un nouvel ordinaire, mais l’archevêque de Miami (Floride), Mgr Thomas Wenski, selon un communiqué de la Conférence épiscopale américaine du 11 mars, publié postérieurement à mon post de ce même jour. Faut-il en inférer que le chancelier du diocèse, Monseigneur Michael Reed, qui avait, en quelque sorte, assumé la direction du diocèse et la réalité du pouvoir lors des absences – qui n’étaient pas dues qu’à la maladie… – de l’ordinaire, n’a pas la cote à Miami comme à Rome ? On peut s’interroger, car Mgr Wenski a déjà une lourde tâche à accomplir à Miami depuis son installation en juin dernier comme quatrième archevêque de cet important diocèse mais en bien mauvais état.