Le désormais évêque coadjuteur de Santa Rosa, Mgr Robert Vasa – désormais émérite de Baker, Oregon –, a été nommé à la succession de ce diocèse de Californie, le jour même de la March for Life de Washington, lundi 24 janvier dernier. Il est troublant que l’un des évêques les plus en pointe aux États-Unis dans le combat pour la défense de la vie ait été nommé le jour même où se déroulait dans la capitale fédérale la plus puissante marche pour la vie en Amérique, et la plus jeune. Tellement jeune, que la présidente de NARAL Pro-Choice America (une puissante association pro avortement) Nancy Keenan qui y assistait – elle n’y participait évidemment pas ! – n’a pu s’empêcher, effondrée, de la commenter ainsi : « J’ai simplement pensé : Oh ! la vache, ils sont si jeunes. Ils sont si nombreux et si jeunes ». Intéressant, non ? Mais revenons à Mgr Vasa…
Le prélat était invité, samedi dernier, à donner l’homélie de la « Messe en blanc » (destinée aux médecins et personnels de santé) célébrée à Kansas City (Kansas) du chapitre de cette ville de la Catholic Medical Association, organisée conjointement par le diocèse de Kansas City-St. Joseph (Missouri) et l’archidiocèse de Kansas City (Kansas) et en présence des deux diocésains : respectivement NN.SS. Robert W. Finn et Joseph N. Naumann.
Méditant sur le miracle du Seigneur aux noces de Cana, tel qu’il est rapporté par saint Jean, Mgr Vasa a dit aux médecins et personnels de santé réunis pour cette Messe, que là où leur foi catholique semblait entrer en conflit avec les supposées normes médicales, ils devaient répondre de la même manière que les intendants du banquet des noces de Cana, quand la Très Sainte Vierge Marie leur dit : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Le prélat poursuit : « Dans de telles circonstances, quand la foi et la raison semblent entrer en conflit, alors, pourvu que vous connaissiez vraiment votre foi, vous deviendrez vite persuadés que c’est la raison et non la foi qui est induite en erreur. Dans une époque subjectiviste et relativiste, déguisée sous l’apparence de la pure raison, il est tentant de mettre plus de foi en la science et la raison que de la mettre en Dieu. Pourtant, dans les deux cas ce sont des actes de foi et dans les deux cas ces actes sont orientés vers un dieu perçu. Car pour le plus grand nombre dans notre société, ce dieu est la science, ou le gouvernement, ou la technologie. Pour nous, il y a un plus grand Dieu et un plus grand bien. » Pour nous, le fait de remplir d’eau les jarres du banquet peut sembler quelque chose de facile, mais à l’époque la chose aurait bien pu sembler « ni aisée ni automatique » tant elle devait apparaître « idiote, ridicule et même stupide ». De même, pour les membres du corps médical, suivre les commandements du Christ pourra apparaître comme « idiot, ridicule et même stupide, mais nous devons écouter la parole de Marie avec autant de disponibilité et de fidélité que les intendants (…) C’est un défi constant pour nous de décider si nous sommes un peuple de science ou un peuple de foi. En vérité, nous sommes les deux à la fois. Dans le cas ou foi et science s’accordent il n’y a aucun conflit moral ou éthique. Dans les cas ou la science et la pratique habituelle de la médecine entre en conflit avec la foi ou avec le code moral de notre Église, nous devons être des hommes et des femmes de foi ».
C’est le choix terrible de conséquence auquel sont confrontés tous les médecins et personnels de santé aujourd’hui, et plus, sans doute, que jamais. La réponse est toujours la même, à la fois simple et difficile, et ce sont les paroles mêmes de Marie aux intendants du banquet : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
le problème est
1. que la Foi n’a rien d’évident (je veux dire que les voix AUTORISEES discordantes qui la proclament depuis des décennies l’ont brouillée !!! ) L’évêque me fait penser à ce musulman de mon quartier qui me disait “il suffit de faire son devoir”..Mais “son devoir” qu’est-ce que c’est aujourd’hui? …C’est la question qu’il ne se pose pas
On pourrait évoquer aussi une pratique torve et tordue de l’obéissance…
Le fidéisme ne peut répondre aux tortures d’une conscience déchirée…
2. le pape – et il a tout à fait “raison” – insiste sur la raison, comme d’autres sur la “loi naturelle”( en général, curieusement, il n’y a plus que les “chrétiens” pour la défendre!!!) : car Dieu nous a aussi donné la raison. Donc une saine raison ne peut pas être en contradiction avec la Foi révélée. Mais la raison a été dévoyée…par les raisonneurs eux même…et par les fidéistes irrationnalistes qu’on a aussi beaucoup recrutés dans la SCCU( Section Catholique de la Confusion Universlle)
le”raisonnable” est abîmé ( par les rationalistes eux mêmes, comme par leurs adversaires unilatéraux)
D’où ma question récurrente: (pardon pour l’obsession et la répétition sempiternelle) : où trouver une “paroisse” , un lieu d’Eglise où 1.”soigner la raison” en se posant toutes les questions possibles…2. entendre l’annonce de la vraie Foi , appuyée et étayée sur suffisamment de documents de la Tradition et du Magistère bi millénaires pour être certain (ou presque!!!) qu’on ira au casse-pipe (martyre pour les gens biens) vraiment par Amour de Dieu ..et pas pour les simagrées, simulacres et substituts plus ou moins minables et véreux qui en tiennent lieu depuis un demi siècle( droits de l’homme, liberté, dignité, respect, tolérance, oecuménisme etc )
Où trouver l’exercice d’un sain pluralisme ” humain” … et en même temps l’élévation verticale en flèche, en saillie, en sursaut, en élan , en ferveur, en ardeur…vers la Trinunité Sainte et Vérité Absolue et Félicité transcendantes???
Si cela n’existe pas, faisons le ! Car on asphyxie ici !
@soha:Croyez vous cher Soha que votre probleme est nouveau? Croyez vous qu’au début du christianisme vos réflexions n’existaient pas?Face à la torture et à la mort les premiers chretiens se livraient ils avec un fideisme torve et tordue?Je ne le pense pas.Que pouvaient ils penser quand ils voyaient leur sort inexorablement voué à la mort et le monde qui les entourait les montrer du doigt en se moquant? Et pourtant qu’est ce qui pouvait les inciter à la joie en se sachant condamner? Je pense que l’Esprit Saint soufflait vraiment trés fort sur ces ames humbles.Ils etaient habités d’une certitude absolue :Jesus est la Voie la Verité et la Vie.La foi est aussi une question de volonté.Elle n’est pas toujours sensible.On se sent paumé , hésitant, pris dans des tourbillons contradictoires qui pertubent notre raison et l’on se sent vide.Tout cela est vrai.Mais j’ai une phrase de Jésus qui me revient à chaque fois que je ne suis plus sur de rien : Mes brebis reconnaitront ma Voix.C’est pourquoi il est necessaire de lire et relire les Evangiles ainsi que les actes des apotres qui apportent un complément et de prier prier prier.
@soha: bienheureux SOHA! (Si cela n’existe pas, faisons le !)
SOYONS LE plutôt! ne le penses tu pas? il ne s’agit pas de faire des disciples, mais d’être! in Christo!