C’est un sujet abominable dont traite LifeSiteNews dans son bulletin d’hier : la découverte, en février et avril derniers, par des membres de l’association Citizens for a Pro-Life Society des restes de dix-sept enfants avortés dans des poubelles (des poubelles !) de deux avortoirs Womans Choice de Lansing et Saginaw (Michigan). Les restes démembrés de ces innocentes victimes – entre six et huit semaines de gestation – étaient mêlés à toutes sortes de détritus et de déchets, mais répartis dans dix-sept sacs plastiques portant le nom des mamans qui avaient été avortées. Une affreuse galerie de photos prises par les militants de Citizens for a Pro-Life Society peut être consultée ici. Je vous préviens, c’est une horreur, mais une horreur qu’on doit voir et qu’on doit faire voir car si ces résultats de l’avortement étaient vus de tous, je suis absolument sûr que le crime abominable reculerait en France et ailleurs. Cette découverte macabre a donné lieu à sept mois d’enquête des sheriffs du comté et des services du ministre de la Justice de l’État du Michigan, mais les poursuites ne sont pas envisageables dans l’état actuel de la législation au motif que les avortoirs n’étaient pas régulièrement enregistrés conformément aux lois du Michigan. Incroyable. C’est pour suppléer à ce vide légal que trois députés Républicains du Michigan ont déposé des projets de loi visant à obliger les avortoirs soit à procéder à la crémation des petites victimes soit à leur inhumation, à défaut les contrevenants pourraient être condamnés à trois ans d’incarcération et à une amende de 5 000 $ par infraction constatée. Tour cela est bien sûr d’ordre juridique, alors qu’il s’agit du plus grand problème moral auquel soit affronté nos sociétés.
C’est à cause de ce problème moral, et conformément à l’enseignement constant de l’Église, que Mgr Earl Boyea, évêque de Lansing, célébrera une Messe d’obsèques pour ces dix-sept petites victimes, le samedi 20 novembre, dans la cathédrale du diocèse, petites victimes dont les restes seront ensuite inhumés avec respect dans le cimetière catholique Saint-Joseph de Lansing.
comment ne pas penser aux découvertes des charniers en Allemagne, en Yougoslavie, au Rwanda et ailleurs ! Ne peut-on pas envoyer aux médecins, voire aux mères, les photos de ces enfants, à tous ceux qui ne font rien pour aider les mères en détresse, à ceux qui font plutôt des pressions morales pour les pousser à l’avortement? On a sauvegardé des locaux de camps de la mort, avec des images, des témoignages de survivants, pourquoi ne pas faire de même “in memoriam” de ces petits ? Je salue Mgr. Lansing, tous ceux qui prieront lors de ces obsèques…C’est très bien que ces enfants soient aussi “situés” ! …Après les fausses couches spontanées et analyses, on ne rend pas plus leur bébé aux mamans…qui ne peuvent pas faire leur deuil ! Et qui va les soutenir puisqu’il ne s’agirait que d’un “oeuf” ou de “simple morceau de chair” ? …Jusqu’où va le mépris humain ! Merci à tous ces courageux de la Vérité de la “dignité de l’homme” (JP II)
En france, nous considérons que cela est NORMAL.
Il n’y a aucun respect de l’être humain: on parle de “geste foeticide” pour l’IMG et… la procédure officielle veut que les enfants soit jetés à la poubelle après une “IMG”: aucune possibilité pour les familles de faire leur deuil!!!
Il faudrait envoyer à Soeur Carol Keehan une invitation à ces obsèques.
Sa présence à mon avis est indispensable, essentielle même.
Plusieurs invitations aussi aux R.P. Jésuites du “board” de l’Université de San Francisco qui prévoient de l’honnorer ce mois-ci
à PANOUF : et pourquoi donc ne pas jeter les foetus à la poubelle après une IMG? Pourquoi faudrait-il aider les Parents (et non aux familles comme vous le dîtes puisque l’enfant n’étant pas né, personne le le connaît) à faire un deuil, alors qu’ils sont responsables de cette mort? Quel paradoxe.
Il me semble que le seul problème, ici, est que les restes d’embryons n’aient pas été jeté avec les déchets médicaux.
Quant à la messe, les responsables catholiques l’ont toujours jugé inutile, l’enfant non-né, n’étant pas baptisé, donc ne vivant pas dans la vie éternelle (option privilégié pendant des siècles) ou actuellement, n’ayant pas eu l’occasion de pécher.
je trouve choquant de jeter des enfants à la poubelle, mais il faut être cohérent avec les choix que la société embrasse: si on enterre, on reconnaît l’humanité du bébé non-né, et dans ce cas, il est logique de criminaliser l’avortement. en ce sens, la nouvelle loi française est schizophrène.
quelle alternative: le labo, pour utiliser ces précieuses cellules afin de guérir tous les maux de l’humanité?
afin d’être parfaitement claire, je précise que je suis totalement contre l’img, et aussi pour que l’on enterre les enfants morts in utero.
Et pourquoi seraient-ils privés de sépulture ? Ce sont des créatures de Dieu pas de vulgaires déchets ! Et l’exemple du courageux Père Pavone, comme notre blogueur en chef nous en souvent donné des exemples en mettant en ligne des vidéos de ces bouleversantes cérémonies : prénom donné à chacun, baptême et enterrement dans leur petit cercueil ! En France qui l’immitera ?