Des amis américains m’avaient souvent dit que les catholiques aux États-Unis n’étaient pas très portés sur les reliques. Mais j’avais pu, en 2000, constater tout le contraire en apportant cette année-là des reliques de saint Louis IX à St. Louis (Missouri). Que de souvenirs ! Et puis, vous avez pu vous apercevoir qu’il n’en était évidemment rien : l’énorme succès de la venue du cœur du saint Curé d’Ars aux États-Unis (en 2006, si ma mémoire est bonne) dans l’État de New York et à Boston (Massachussetts), et la ferveur qui accompagna la venue des reliques de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, voici quelques semaines…
Et voici que de nouvelles reliques vont sillonner le sol américain…
Ce sont celles de saint Jean Bosco, le fondateur des Salésiens, dont les reliques vont visiter 130 pays à l’occasion du 200ème anniversaire de sa naissance.
Pour ne m’en tenir qu’aux États-Unis (car les reliques visiteront aussi le Canada voisin), les reliques du prodigieux Don Bosco arriveront ce samedi à San Francisco (Californie) puis elles iront à la Nouvelle Orléans (Lousiane) le 19 septembre. Elles visiteront aussi la Floride (St. Petersburg, Belle Glade et Miami), seront à Washington, D.C. le 27 septembre pour être vénérées à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception, puis le 27 à New York où elles donneront lieu à un grand rassemblement de jeunes et à une Messe qui sera célébrée par l’archevêque Timothy Dolan, et enfin à Chicago le 2 octobre avant de franchir la frontière pour le Canada.
Un blogue donne toutes les informations sur cette visite : Don Bosco Among US. À découvrir…
je repense a ce que me disait une amie francaise, qui passa ses vacances en Floride, l’an dernier. Elle a ete impressionnee par la ferveur des paroissiens au cours des messes, tradi ou pas.
Ici, c’est comme partout, il y a ceux qui ont garde le respect pour tout ce qui touche la religion, et les autres…..
Les reliques de Don Bosco seront bien accueillies partout.
En fait, le problème n’aime pas tant que les Américains aimeraient ou n’aimeraient pas les reliques, mais plutôt dans le fait qu’au-delà de la valeur personnelle, souvent incontestable voire même exceptionnelle des fidèles américains, ils sont dans leurs habitudes comme dans leur formation très protestantisés.
L’ “esprit du Concile” n’a évidemment rien arrangé à la chose, à une époque où après tant d’années d’un remarquable apostolat, tant d’Américains protestants étaient mûrs pour une conversion… qui n’a finalement plus paru avoir une raison d’être…