La vie éditoriale reprend au États-Unis dès le mois d’août. À preuve, le tout nouveau livre qui vient de sortir chez
Regnery Publishing, The Truth about Obamacare de
Sally C. Pipes, une dame, président-directeur général du Pacific Research Institute.
Je n’ai pas encore lu ce livre, mais les thèses qu’il expose dans les différents argumentaires que j’ai vus, sont assez proches de ce
que j’ai déjà écrit et de ce que je pense sur l’ObamaCare d’un point de vue purement économique et démographique (j’ai aussi une critique morale fondamentale contre cette loi,
comme on le sait : vous pouvez télécharger à droite de cette colonne ma synthèse sur la bataille de l’ObamaCare).
En voici donc une synthèse rapide.
-
Les États-Unis avait-il besoin de réformer leur système de sécurité sociale et de santé. Absolument ! Je n’ai cessé de le dire et
de l’écrire – les évêques américains aussi, soit dit en passant… Mais cette réforme s’est appuyée sur un gros mensonge – le même que celui qui a fait passer la loi dépénalisant l’avortement en
France –, à savoir le nombre des Américains sans protection sociale. On a prétendu qu’il y avait 46 millions de citoyens américains sans aucune protection sociale – reprenez la große
presse française traitant de la question. C’est faux : le nombre est plus près de 10 millions ce qui, rapporté à la France, ferait 2 millions de personnes sans protection sociale. Vous
êtes-vous interrogé sur le nombre de Français sans protection sociale ? Moins de 2 millions ou plus de 2 millions… -
Ce qu’on ne dit pas, c’est que cette réforme ne profitera pas à 23 millions d’Américains, et notamment à des millions de personnes
âgées qui demeureront exclues du système de protection sociale et maladie. -
Obama a promis que cette réforme économiserait de l’argent. C’est faux. Dès qu’elle sera entièrement mise en application,
c’est-à-dire à partir de 2014 et jusqu’en 2024, cette réforme coûtera la bagatelle de 2,5 mille milliards de $. Les Américains vont devoir supporter la plus forte hausse des impôts et des taxes
de toute leur histoire car il va falloir trouver 569 milliards de $ sur les dix années qui viennent pour financer la réforme. -
C’est une réforme “socialiste” et inquisitoriale. Pour traquer et coller des amendes – en attendant de les jeter en prison – à ceux
qui se refuseront à adhérer au système obligatoire d’assurance-santé, le gouvernement américain va créer un corps de 16 000 nouveaux agents des impôts chargés du recouvrement des
amendes… -
La qualité des soins va nécessairement diminuer aux États-Unis : corps médical surchargé, diminution de l’accès aux examens et aux
médecins spécialistes… Etc.
Un livre qui me semble, a priori, fort intéressant… Vous pouvez le commander ici.