Il y avait eu quelques interrogations parmi mes lecteurs, et chez ceux des blogues qui reprirent mon information du 19 juin
dernier, sur les honteuses, scandaleuses et illégales promesses faites par le vice Président “catholique” Joe Biden devant une assemblée d’électeurs au Kenya pendant la campagne
sur la nouvelle constitution de ce pays, qui sera soumise à référendum le 4 août prochain. Le texte de cette nouvelle constitution permet un accès facilité à l’avortement, une cause très chère à
l’administration Obama, mais qui ne l’est pas pour les Églises du Kenya et les mouvements pro-vie américains. Je devais exagérer quand j’écrivais que Biden avait
promis des « flots d’argent » si le “droit” à l’avortement figurait dans la constitution. Je persiste et je signe. Et je complète…
Grâce à InsightScoop, un service du blogue d’Ignatius Press, je viens de trouver un petit papier
fort intéressant du Catholic Information Service for Africa. Le voici :
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« M. Biden a dit que “ce n’était pas ses affaires de savoir comment les Kenyans voteront” lors du
référendum du 4 août, mais il les a pressés de saisir l’occasion pour amener un changement. “Vous êtes le meilleur espoir de ce pays”, a-t-il dit. Il a pressé les Kenyans de ne pas se reposer
sur leurs responsables politiques pour amener le changement, disant qu’ils ne peuvent qu’y aider. “Le changement ne viendra pas d’en haut mais de vous”. Il a dit à l’auditoire que le
gouvernement des États-Unis ne pouvait pas obliger une portion de ses responsables élus ce qu’il convenait de dire sur le débat constitutionnel en cours au Kenya. “C’est un des
désavantages de la démocratie” a-t-il déclaré en référence à des informations selon lesquelles des groupes de droite américains soutenaient les efforts de responsables
religieux du Kenya pour défaire le projet de constitution. Les Églises du Kenya sont opposées à la clause sur l’avortement qui permet aux professionnels de la santé de mettre un terme
à une grossesse si la santé de la femme est en danger, et des informations signalent qu’elles reçoivent de l’argent des anti-avortement américains pour battre la nouvelle loi
[constitutionnelle]. “Ne confondez pas cela avec la position du président des États-Unis, du vice Président des États-Unis et du gouvernement des États-Unis” a-t-il répondu au Pasteur Timothy
Njoya qui l’interrogeait sur cette question”. »
C’est pour le vice Président “catholique” Joe Biden un « désavantage de la démocratie » que
des groupes pro-vie américains combattent l’introduction de mesures facilitant l’avortement dans la loi fondamentale du Kenya. Ce que ne dit pas Biden, mais ce qu’a révélé
l’ambassadeur des États-Unis à Nairobi, c’est que les États-Unis ont déjà offert – au moins, officiellement… – 2 millions de $ pour aider à « l’éducation civique » visant à faire avaler
le projet de constitution aux Kenyans. Une partie de cet argent n’aurait-il pas servi à confectionner des explosifs ? Le mois dernier, un rassemblement de pro-vie et de groupes religieux du
Kenya, opposés à l’avortement dans la constitution, a été victime de deux attaques à la bombe…